Fév 09

Peut-on être de gauche en pliant face à l’extrême droite ?

Le Gouvernement, qui se targue d’être de la Gauche, celle qui défend les droits fondamentaux et les acquis sociaux de chacun-e, a encore démontré son inconstance, son inconsistance et sa faiblesse face à la droite et l’extrême droite.
Le virage libéral amorcé sur les questions sociales et fiscales, la politique sécuritaire dans la droite ligne des prédécesseurs de Manuel Valls, tout cela avait déjà mis un coup sévère à la prétention affichée par le PS de représenter les valeurs de la Gauche, notamment la protection des plus modestes et fragilisés.
Sur les questions sociétales aussi, le recul est maintenant flagrant. Se croyant exonéré de rendre des comptes après le vote de la loi sur le Mariage pour Tous amputée du droit à la Procréation Médicale Assistée pour les personnes du même sexe, le Gouvernement a enterré il y a quelques jours cette dernière mesure sous couvert de prudence et d’apaisement des débats, pliant déjà face à l’extrême droite et à la droite réactionnaire.Mais le reniement de ses engagements ne s’arrête pas là : voici que le Gouvernement décide de bannir le terme « genre » du lexique officiel autorisé, balayant par la même occasion toute occasion de réflexion et de pédagogie sur le concept. C’est la censure pure et simple d’un outil de déconstruction des mécanismes inégalitaires entre les filles et les garçons. Le Gouvernement se couche devant cette frange réactionnaire qui veut que les inégalités et les discriminations perdurent, que notre société demeure une société de domination et d’oppression des moins privilégiés.Changer la société pour la rendre plus juste est un des fondements de l’identité de Gauche. Le Gouvernement l’a vraisemblablement oublié, en témoigne sa contribution à la droitisation des esprits, qu’il conforte quand il ne l’alimente pas purement et simplement.
Si vous ne faites pas partie de la solution, vous faites partie du problème. (Huey Newton)

Par Sofia Manseri (PG GENNEVILLIERS) Comité Louise Michel

Fév 05

Dans nos communes Place au peuple !

La synthèse du programme du parti de gauche pour la mandature des municipales 2014-2020 est à retrouver ICI

Les fiches d’actions également ICI

 

 

Fév 05

Information à tous ceux qui s’acquittent de leur redevance aux agences de l’eau

Le PG 65 porte à la connaissance de ses adhérents et des citoyens qui s’acquittent de leur redevance aux agences de l’eau les informations suivantes :

Remous gouvernementaux dans la gestion de nos rivières :

Les enjeux financiers du secteur de l’eau sont considérables et il ne faut jamais l’oublier pour aborder les dossiers de l’eau. Pour le Parti de gauche  l’eau est un bien commun vital qui doit être géré démocratiquement et suivant les principes de l’écosocialisme.  Or sur le blog de Marc Laimé, militant de l’eau, intitulé « Les eaux glacées du calcul égoïste »on peut lire actuellement :

Dans la plus grande discrétion, les articles 35b à 35e du Projet de loi pour la modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, déjà examiné à deux reprises par le Sénat, et qui doit prochainement être adopté en deuxième lecture par l’Assemblée nationale, ont créé une nouvelle compétence obligatoire des communes et groupements de communes de « lutte contre les inondations et gestion des milieux aquatiques ». Son financement sera assuré par une nouvelle taxe de 40 euros par foyer assujetti, soit une recette estimée à 600 millions d’euros payés chaque année par les Français, en sus de la facture d’eau qu’ils acquittent déjà. L’histoire de cette nouvelle compétence et de cette nouvelle taxe témoigne de manière accablante que la gestion de l’eau échappe en France à tout contrôle démocratique, pour le plus grand profit des groupes d’intérêts qui en retirent des bénéfices colossaux.(…) De l’aveu même de la Cour des Comptes (Rapport 2010 : Les instruments de gestion durable de l’eau)aucune autorité publique française n’est capable d’identifier avec précision ces flux financiers.

D’autre part, le gouvernement vient de prélever 210 millions d’euros dans la trésorerie pléthorique des agences de l’eau, que nous, usagers d’eau potable finançons à 82, voire 85 %. Cette ponction de 210 millions d’euros fait pousser des cris d’orfraie aux barons de l’eau. Par barons, il faut entendre, élus locaux ou postes de responsabilité dans les organismes publics de l’eau, pour nous, Agence Adour-Garonne et Institution Adour (établissement public territorial de bassin). Nationalement il s’agit, selon Marc Laimé,  d’élus de toutes obédiences politiques, inconnus du grand public, invisibles sur la scène politique nationale, mais qui détiennent la réalité du pouvoir dans le monde de l’eau, intimement liés à un noyau de hauts fonctionnaires issus des grands corps : Eaux et Forêts, Ponts et Chaussées et Inspection des finances, en lien avec le Conseil d’Etat, comme le monde de  la recherche et les entreprises privées du secteur. Une centaine de vrais décideurs, pas davantage. C’est cette véritable eau-ligarchie qui vient de réussir, pour le plus grand profit de ses membres,  ce sensationnel hold-up de 600 millions d’euros que les Français devront acquitter chaque année, en sus de leur facture d’eau.

C’est cette gabegie d’argent public  qui a poussé Marc-Laimé à écrire un autre article, intitulé Le gang des EPTB claque 131000 euros d’argent public pour un colloque saluant le triomphe de l’article 35que l’on peut également trouver sur son site. Etablissement public territorial de bassin cela ne veut pas dire grand-chose pour ceux qui ne sont pas au parfum mais concrètement ce sont les organismes qui, comme ici dans le bassin de l’Adour, financent les retenues d’eau destinées aux maïsiculteurs, comme le projet de l’Ousse et celui de la Géline dans les Hautes Pyrénées. Ainsi, chaque foyer financera de sa poche ces retenues destinées à un petit nombre d’utilisateurs privés.

Le PG 65 invite donc tous ses adhérents et au-delà tous les usagers d’eau potable à adresser à leur député, à leur Maire ou à leur Président de Communautés de communes un mail ou une carte portant NON A LA TAXE INONDATIONS avec leur nom et leur signature. D’autre part il les incite à voter Front de gauche ou PG aux élections municipales qui s’approchent, car ils seront les meilleurs défenseurs des droits des citoyens

Dernière minute, le 13/02/2014 nous apprenons que le JO du 28-01-14 confirme l’introduction de la « taxe inondations » applicable au 1/01/2016.

Nous avons donc deux ans pour lutter et la faire annuler.

Fév 04

Le PG 65 défend les abattoirs publics

Un hebdomadaire paru fin octobre 2013 titre : « Citoyens, la viande française est en danger ».Un boucher de renommée internationale (Yves-Marie Le Bourdonnec) tire la sonnette d’alarme : « L’élevage bovin français de qualité est en crise et nous pourrions bientôt ne plus trouver de côte de bœuf, de faux-filet…etc, dignes de ce nom. La faute à un modèle productiviste mis en place au 19éme siècle et à bout de souffle. »

Ce constat catastrophiste n’est pas valable pour les Hautes Pyrénées, où un certain nombre de paysans ont œuvré au maintien d’une agriculture respectueuse de l’environnement, en élevant des animaux qui donnent une viande de qualité.

Cette agriculture paysanne que nous défendons ne peut être viable que si et seulement si nous disposons d’un abattoir local géré par les collectivités, car, si l’on considère que les citoyens ont le droit d’être nourris sainement, l’abattoir doit être considéré comme un bien public. Voilà pourquoi le PG 65 a voulu et organisé pour Jean-Luc-Mélenchon et son cabinet politique, lors de leur venue en Hautes Pyrénées, le 12 novembre 2013, une visite de l’abattoir de Bagnères-de-Bigorre, géré par la CCHB.

Cet outil qui, grâce à la volonté des élus locaux et à l’opiniâtreté de militants syndicaux et associatifs et de citoyens regroupés dans le collectif de défense de l’abattoir, s’est maintenu, a investi pour se mettre aux normes et progresse en activité, comme en témoigne l’augmentation des tonnages de viande traités.

Cet abattoir, contraint de respecter les exigences de la rentabilité financière mais non soumis à la pression exorbitante des actionnaires est un exemple à mettre en exergue.

Car, ailleurs, les actionnaires, les dirigeants privés, insensibles à la pénibilité du travail des hommes, fermés aux besoins de reconnaissance salariale et à la progression de carrière du personnel, préfèrent, comme ils le font chez Arcadie Tarbes ou Arcadie Carcassonne, réduire l’activité et licencier au profit d’une hypothétique et égoïste prise de bénéfices.

L’intérêt du PG pour l’abattoir de Bagnères s’explique par son attachement au développement économique local. Nous affirmons que l’existence de cet abattoir public entretient et favorise une activité agricole diversifiée, protectrice de l’environnement et des ressources naturelles. C’est pourquoi nous serons vigilants sur l’usage du foncier agricole qui doit rester accessible aux jeunes porteurs de projet. Il ne doit pas être spolié par les maïsiculteurs, les grosses exploitations en pratique agro-financière, ou pire, par une urbanisation incohérente.

Vous, citoyennes et citoyens, qui adhérez à notre vision d’une agriculture de qualité, complétée par des structures locales de transformation, non soumises aux contraintes de la grande distribution, vous pouvez défendre ces choix en votant pour les listes FDG aux élections municipales.

                                                        Michel Sanciaud PG 65

Jan 30

INTEGRISTES RELIGIEUX ET RESEAUX D’EXTREME DROITE FONT FEUX DE TOUT BOIS CONTRE LA REPUBLIQUE

Au delà des apparences, les rumeurs sur la théorie du genre dans les écoles maternelles et primaires et la manifestation du « jour de colère » présente bien des similitudes. Toutes les deux prétendent fédérer des mouvements divers largement influencés par les différents intégrismes religieux et les réseaux d’extrême-droite. Elles surgissent dans la suite des « manifestations pour tous » et du mouvement des bonnets rouges. Les mobilisations contre la loi sur le « mariage pour tous », réunissant surtout l’extrême-droite et les milieux catholiques ultra, ont connu une grande affluence mais sans pouvoir empêcher l’adoption de la loi. Leur échec a radicalisé les participants dorénavant disponibles pour d’autres actions. Les « bonnets rouges », quant à eux, en surfant sur un rejet des hausses de fiscalité, visaient à fédérer un ensemble disparate de revendications. Sous le couvert d’identité bretonne, le patronat a ainsi pu avancer ses pions. Bien qu’ayant fait reculer en partie le gouvernement, une fraction de ce mouvement a aussi basculé dans la radicalisation. Sur un autre registre, l’affaire Dieudonné, à travers le débat confus sur la liberté d’expression, a permis de jeter de la confusion dans les milieux antiracistes.

Dans ce contexte, la manifestation du « jour de colère » du dimanche 26, apparaît comme la convergence de toutes les ailes radicalisées de ces diverses mobilisations. Il ne faut donc pas minimiser sa réussite. C’est en effet la première fois depuis bien longtemps qu’on assiste à un tel déchaînement de haine réunissant plusieurs dizaines de milliers de personnes sur des positions ouvertement homophobes, antisémites et antimusulmanes, unissant intégristes catholiques et pro Dieudonné. Parmi les organisateurs, le réseau d’extrême-droite Egalité et Réconciliation d’Alain Soral, qu’on retrouve aussi derrière l’opération « jour de retrait de l’école » qui fédère intégristes catholiques et islamistes contre l’annonce d’une éducation à l’égalité hommes-femmes L’appel au boycott scolaire lancé par des sms très ciblés en direction des parents d’élèves des écoles des quartiers des zones sensibles cherche à briser la confiance en l’école publique.

Il s’agit donc bien d’un climat nauséabond qui se développe dans notre pays pour remettre en cause ce qui fait le fondement de notre République : l’égalité de toutes et tous quel que soit son genre, son origine ou sa religion.

Martine Billard,
co-présidente du Parti de Gauche

Jan 29

La FCPE menacée, l’école de la République attaquée

Laïcité

Les forces régressives qui appelaient hier, sous couvert d’opposition à la « théorie du genre », à la « journée de retrait de l’école », viennent de dévoiler leurs méthodes d’action violentes et leur vision totalitaire.

Agissant sur la rumeur, la peur et la désinformation, pour contester l’éducation à l’égalité entre filles et garçons et briser la confiance qui existe entre les parents et l’école publique, elles appelaient hier à ne pas envoyer les enfants à l’école. Aujourd’hui, elles menacent l’intégrité physique des parents d’élèves qui s’opposeraient à eux. Plusieurs fédérations départementales de la Fcpe (77, 78, 92, 95) ont ainsi reçu des messages d’intimidation et de menaces.

Le Parti de Gauche apporte tout son soutien à la FCPE et aux parents d’élèves progressistes et républicains qui oeuvrent pour faire vivre l’école de la République. Le ministre de l’intérieur doit instamment assumer son rôle et rechercher et punir ceux qui au grand jour menacent la République jusque dans ses fondements.

La laïcité et l’universalisme ne sont pas négociables. Ceux qui les défendent ne sont pas impressionnables.

Mercredi 29 Janvier 2014

  François Cocq et Magali Escot

Jan 29

Manifestation contre l’aéroport de NDDL : Un bus au départ de Tarbes

Un bus est organisé au départ de Tarbes pour se joindre à la manifestation contre l’aéroport de NDDL à Nantes le samedi 22 février.

Aller : départ de Tarbes entre 22h et 23h le vendredi 21 avec arrivée à Nantes entre 8h et 9h le samedi 22.
Manif samedi : rassemblement à 13h devant la Préfecture
Retour : départ de Nantes entre 17h et 18h avec arrivée à Tarbes entre 2h et 3h du matin le dimanche 23.
Participation individuelle 40 euros (ou plus…), tarif réduit si difficulté financière : 20 euros.
Inscriptions par mail à l’adresse suivante : nddl65@yahoogroupes.fr 

ou au n° de tél suivant : 05 62 95 36 58

Jan 29

NDDL : Grands projets inutiles et imposés

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Jan 26

Un Ps au centre, une droite bousculée: L’opposition de gauche est indispensable

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Crédit photo photosdegauche.fr (alexis_cesar)

« La droite a gagné la bataille des idées. Parce que la notion de compétitivité, le fait que l’emploi se crée en entreprise, le fait qu’il faille baisser le coût du travail, le fait qu’il faille baisser la dépense publique se sont désormais imposés comme les thèmes prioritaires de la politique de notre pays ». Tout est dit par Valérie Pécresse, ancienne ministre du Budget de Sarkozy. Elle pourrait ajouter que Moscovici n’a rien trouvé de mieux que de retirer les Bermudes et Jersey de la liste des paradis fiscaux. Dans ce contexte la droite a du mal à se situer. Et comme le dit si bien P. Moscovici « Ce que François Hollande souhaite… c’est, pourquoi pas, créer des majorités d’idées. C’est une politique de rassemblement large. »

Pour cela, il faut en créer les conditions. Le vote sur la confiance au gouvernement aura lieu après les élections européennes entre le 25 mai et le 30 juin, et ne portera plus sur le pacte de responsabilité, mais sur une déclaration générale, par l’intermédiaire de l’article 49-1 de la constitution et non du 49-3 comme annoncé précédemment, faisant ainsi disparaître la possibilité pour la droite de se rassembler derrière une motion de censure. Cela devrait permettre à Europe Écologie Les Verts et aux députés PS critiques de voter pour, voire en dernier ressort de s’abstenir. Les mêmes pourront toujours essayer de modifier ce fameux pacte lorsqu’il viendra au vote en tant que projet de loi, le gouvernement a la majorité suffisante pour imposer ses choix comme il l’a fait pour les retraites et pour l’ANI. Ayant d’un côté évité de diviser sa majorité, Hollande peut espérer de l’autre que des députés centristes jouent l’opposition responsable et ne s’opposent pas frontalement au pacte. Tout occupé à satisfaire le Medef, la commission européenne et les centristes, ce gouvernement se soucie peu de l’évolution de la pauvreté dans notre pays : 8,7 millions de personnes, soit 14,3 % de la population, vivent sous le seuil de pauvreté en 2011, taux le plus haut depuis 1997, alors que seule la moitié la plus aisée de la population a vu son niveau de vie augmenter pendant que ce dernier reculait pour la moitié la plus modeste.

De son côté, l’UMP, fragilisée sur ses positions économiques par la politique gouvernementale, attaquée sur sa droite par le FN, essaie de surfer sur le rejet de la fiscalité et la défense d’une conception de la famille rétrograde. Elle a ainsi laissé ses députés les plus réactionnaires monter au créneau contre l’affirmation du droit à l’IVG sans restriction. Dans ce débat, le FN a tombé le masque, Marion Maréchal Le Pen s’abstenant sur le déremboursement de l’IVG après avoir déclaré, il y a des « situations où les femmes recourent à l’IVG en l’absence totale de détresse psychologique et matérielle. Cela relève donc d’un choix de vie que l’on peut, de fait, qualifier de confort ».

Dans ce contexte de confusion politique, la tâche du moment est d’affirmer une parole claire à gauche : contre le pacte de responsabilité, contre la confiance au gouvernement. Et contre la droite et l’extrême-droite, toutes et tous dans la rue le 1er février pour réaffirmer le droit à l’IVG en Espagne comme en France.

Martine Billard,
co-présidente du Parti de Gauche

Jan 26

Félicitons la Confédération Paysanne

Le Front de gauche de l’agriculture félicite la Confédération paysanne pour sa victoire pour la défense des semences fermières

Le Front de gauche de l’agriculture félicite la Confédération paysanne pour la victoire qu’elle vient d’obtenir face aux multinationales pour la défense du droit des paysans à utiliser leurs semences, après son occupation de la salle du GNIS (Groupement National Interprofessionelle des Semences). Le gouvernement a en effet annoncé qu’il présenterait un amendement afin que les semences ne soient pas concernées par la loi sur les contrefaçons. Bien sûr, il faudra rester vigilants.

Le Front de gauche s’oppose à l’appropriation du vivant par les multinationales et continuera à défendre le droit des paysans à échanger, ressemer et sélectionner leurs semences.

Vendredi 24 Janvier 2014

  Communiqué du Front de Gauche de l’agriculture

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