Le PG 65 porte à la connaissance de ses adhérents et des citoyens qui s’acquittent de leur redevance aux agences de l’eau les informations suivantes :
Remous gouvernementaux dans la gestion de nos rivières :
Les enjeux financiers du secteur de l’eau sont considérables et il ne faut jamais l’oublier pour aborder les dossiers de l’eau. Pour le Parti de gauche l’eau est un bien commun vital qui doit être géré démocratiquement et suivant les principes de l’écosocialisme. Or sur le blog de Marc Laimé, militant de l’eau, intitulé « Les eaux glacées du calcul égoïste »on peut lire actuellement :
Dans la plus grande discrétion, les articles 35b à 35e du Projet de loi pour la modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, déjà examiné à deux reprises par le Sénat, et qui doit prochainement être adopté en deuxième lecture par l’Assemblée nationale, ont créé une nouvelle compétence obligatoire des communes et groupements de communes de « lutte contre les inondations et gestion des milieux aquatiques ». Son financement sera assuré par une nouvelle taxe de 40 euros par foyer assujetti, soit une recette estimée à 600 millions d’euros payés chaque année par les Français, en sus de la facture d’eau qu’ils acquittent déjà. L’histoire de cette nouvelle compétence et de cette nouvelle taxe témoigne de manière accablante que la gestion de l’eau échappe en France à tout contrôle démocratique, pour le plus grand profit des groupes d’intérêts qui en retirent des bénéfices colossaux.(…) De l’aveu même de la Cour des Comptes (Rapport 2010 : Les instruments de gestion durable de l’eau)aucune autorité publique française n’est capable d’identifier avec précision ces flux financiers.
D’autre part, le gouvernement vient de prélever 210 millions d’euros dans la trésorerie pléthorique des agences de l’eau, que nous, usagers d’eau potable finançons à 82, voire 85 %. Cette ponction de 210 millions d’euros fait pousser des cris d’orfraie aux barons de l’eau. Par barons, il faut entendre, élus locaux ou postes de responsabilité dans les organismes publics de l’eau, pour nous, Agence Adour-Garonne et Institution Adour (établissement public territorial de bassin). Nationalement il s’agit, selon Marc Laimé, d’élus de toutes obédiences politiques, inconnus du grand public, invisibles sur la scène politique nationale, mais qui détiennent la réalité du pouvoir dans le monde de l’eau, intimement liés à un noyau de hauts fonctionnaires issus des grands corps : Eaux et Forêts, Ponts et Chaussées et Inspection des finances, en lien avec le Conseil d’Etat, comme le monde de la recherche et les entreprises privées du secteur. Une centaine de vrais décideurs, pas davantage. C’est cette véritable eau-ligarchie qui vient de réussir, pour le plus grand profit de ses membres, ce sensationnel hold-up de 600 millions d’euros que les Français devront acquitter chaque année, en sus de leur facture d’eau.
C’est cette gabegie d’argent public qui a poussé Marc-Laimé à écrire un autre article, intitulé Le gang des EPTB claque 131000 euros d’argent public pour un colloque saluant le triomphe de l’article 35que l’on peut également trouver sur son site. Etablissement public territorial de bassin cela ne veut pas dire grand-chose pour ceux qui ne sont pas au parfum mais concrètement ce sont les organismes qui, comme ici dans le bassin de l’Adour, financent les retenues d’eau destinées aux maïsiculteurs, comme le projet de l’Ousse et celui de la Géline dans les Hautes Pyrénées. Ainsi, chaque foyer financera de sa poche ces retenues destinées à un petit nombre d’utilisateurs privés.
Le PG 65 invite donc tous ses adhérents et au-delà tous les usagers d’eau potable à adresser à leur député, à leur Maire ou à leur Président de Communautés de communes un mail ou une carte portant NON A LA TAXE INONDATIONS avec leur nom et leur signature. D’autre part il les incite à voter Front de gauche ou PG aux élections municipales qui s’approchent, car ils seront les meilleurs défenseurs des droits des citoyens
Dernière minute, le 13/02/2014 nous apprenons que le JO du 28-01-14 confirme l’introduction de la « taxe inondations » applicable au 1/01/2016.
Nous avons donc deux ans pour lutter et la faire annuler.