Déc 06

Le Parti de gauche salue la mémoire d’un combattant de l’émancipation humaine

mandela tribute

Encore plus que le symbole de la lutte contre l’apartheid, Nelson Mandela incarnait cette volonté indestructible de bâtir la communauté humaine au-delà des appartenances ethniques et religieuses.

Sa lutte était celle de l’universalisme, de l’intérêt général humain indissociable du rejet de toutes les formes de racisme.

Sa soif de justice et son idée de l’humain en font une des figures essentielles du 20è siècle.

Nelson Mandela s’est insurgé contre le régime inique de l’apartheid, et s’il a pu construire une nation pacifiée, il n’a pas hésité à se battre pour cet idéal pour lequel il disait être prêt à mourir et qu’il a payé de 27 années de prison.


Plus que jamais, ses combats restent d’actualité
alors que le capitalisme financiarisé organisela concurrence entre les peuples et détruit les solidarités humaines et que le visage hideux de la xénophobie hante ce siècle naissant.

Son « long chemin vers la liberté » a incarné cet esprit de résistance sans lequel il ne saurait y avoir de monde meilleur. Sa victoire sur l’apartheid constitue, en retour, un formidable encouragement pour tous ceux qui résistent dans le monde.

Mandela ne meurt jamais.

 

Vendredi 6 Décembre 2013  Christophe Ventura, Secrétaire national du Parti de Gauche aux relations internationales.

Déc 04

Le CSA vient en renfort du gouvernement contre la révolution fiscale

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Afin de salir le succès de la Marche du 1er décembre pour la Révolution fiscale, tout est bon.

Après les chiffres bidons de la Préfecture, c’est maintenant Olivier Schrameck qui mêle le CSA aux bidouilles du Gouvernement contre Jean-Luc Mélenchon. Il crée de toutes pièces une soi-disant « affaire TF1-Mélenchon » qu’il annonce vouloir examiner cette semaine.

Tf1 a couvert la marche pour la révolution fiscale du 1er décembre. Une équipe était sur place pour un direct dès 13h, alors que la marche était convoquée plus tard. Dans le champ de l’image se trouvaient des militants du Front de Gauche, ce qui semble poser de potentiels problèmes déontologiques selon le CSA!

Que le CSA priorise ce type d’interventions est surprenant. Que pense-t-il découvrir? Que le métier d’un cadreur est de cadrer? Que les militants arrivent tôt aux manifs? Qu’ils se placent derrière leur porte-parole lors des passages télé?

En réalité c’est le CSA qui bidonne et se détourne de sa fonction. A moins que sa fonction ne soit plus que d’être le chien de garde du pouvoir ?

Olivier Schrameck n’a en réalité pas les moyens de se faire le parangon de la déontologie et de la probité. Cet homme, qui était le secrétaire général du Conseil Constitutionnel lorsque celui-ci a approuvé les comptes de campagne d’Edouard Balladur, a déjà annoncé que les règles de partage du temps de parole lors de la présidentielle seraient modifiés au bénéfice du PS et de l’UMP.

En acceptant d’être l’instrument d’une telle manœuvre contre Jean-Luc Mélenchon, le Parti de Gauche et le Front de Gauche, le CSA prouve qu’il fait partie de ces institutions de la 5ème République que le peuple se chargera d’abolir en fondant une 6eme République par la voie d’une assemblée Constituante. La liberté de la presse et la pluralité audiovisuelle méritent d’authentiques défenseurs.

Déc 02

marche pour la révolution fiscale. Discours de JL Mélenchon

Nov 30

La ligne Bleue

« Ethique » : (adjectif) qui concerne la morale.

Certains, parmi vous, ont sans doute vu « La ligne verte » ou « La ligne rouge ». Chaque fois il est questions d’hommes qui, portés par un groupe ou les désirs d’une hiérarchie, buttent sur une question essentielle : l’éthique. Dans l’un, « la ligne verte », les matons d’une prison n’arrivent pas à se faire à l’idée de conduire à la peine de mort un autre homme d’évidence innocent. Dans l’autre, « La ligne rouge », des soldats n’en peuvent plus d’aller à l’assaut d’une colline, de la gagner, de la perdre, de la gagner à nouveau, de la perdre encore. Car chaque fois des dizaines, des centaines en payent le prix de leurs vies.

Comme il est certain que parmi vous beaucoup voient ces médecins qui soignent aussi bien le riche que le pauvre. Comme nous voyons tous comment quelques-uns vont sur des terrains de guerre, ou bien d’épidémie. Comment ils respirent un air infecté avec pour simple protection un masque, comment ils injectent protégés par un gant si fin un vaccin. Ils ont fait un serment : l’éthique.

En politique l’éthique consiste à mettre en acte ses mots. Aussi aurait-il été éthique de voir une aile gauche du parti socialiste, après avoir décrié une règle d’or dénoncée pour être la quintessence de la pensée de droite la plus libérale et la plus réactionnaire, ne pas voter la loi organique qui rend possible son exécution. Tout comme il aurait été éthique de voir cette même aile gauche du parti socialiste, qui a tellement dénoncé l’ANI, tellement promis des amendements en pagaille qui feraient rendre le texte acceptable, ne pas se contenter d’une abstention sur un texte qui n’a pas bougé d’une ligne.

Enfin, il aurait été tellement éthique de voter contre l’allongement de la durée de cotisation le jour même où un grand patron se voyait versé 21 années de salaires pour indemnités. Cette réforme des retraites fait mécaniquement monter l’âge de départ en retraite à 66 ans. Elle fait donc payer aux classes populaires l’addition de l’austérité plutôt qu’aux grandes richesses du pays. Au lieu de cela, la gauche du PS a largement voté pour alors qu’elle manifestait dans la rue il n’y a pas si longtemps pour sa non application. Il y a pire encore. Certains députés de la « gauche » du PS ont été absents de l’hémicycle, à l’instar d’un Jérôme Guedj, leader de « Maintenant la Gauche » ou d’un Mathieu Hanotin, cadre d’Un Monde d’Avance.

MLG et UMA, les deux ailes rouges du PS parait-il. Imaginez la démission que cela représente. Imaginez-vous le jour d’une action importante au travail et vous faire porter pâle à la dernière minute. Imaginez un chirurgien qui, face à la complexité du geste qu’il a à accomplir, décide d’abandonner le bloc opératoire et laisse en plan ses collègues et surtout son patient. Car leur métier est d’être députés de gauche, leurs « patients » sont les classes ouvrières, populaires et moyennes.

S’ils ont agi ainsi, ces députés de la gauche du PS, c’est qu’ils savent qu’ils franchissent depuis plus de 18 mois maintenant la ligne. Cette ligne est bleue, ce bleu de la droite qui triomphe de voir son programme appliqué à la lettre par un gouvernement de « gauche », lui-même soutenu par ses députés de « gauche ». Cette droite qui triomphe d’entendre ses mots sortirent de la bouche de ministres de « gauche » là sur les Roms, ici sur la sécurité. Mais on ne franchit pas aussi facilement la ligne, on ne s’arrange pas aussi aisément avec l’éthique. Alors on parle contre le fascisme, alors on marche contre le fascisme, alors on fait le buzz du fascisme dans l’espoir qu’à la fin le duel se fera entre la « gauche « et le fascisme. Dans l’espoir d’un vote républicain salvateur. Il est vrai qu’avec 15 % d’opinions favorables, la tentation est grande de jouer avec les allumettes persuadés que l’on est d’en garder le contrôle. On fait comme dans les années 80 ou 90, sauf qu’on est en 2013. Sauf qu’il y a eu 2008 et la crise de surproduction qui a généré la crise financière pour finalement être dans une crise économique et sociale systémique. Certains se souviennent dès lors de leurs cours d’histoire. Ils savent qu’elle ne se répète jamais à l’identique. Mais comme nous ils ne peuvent chasser de leur esprit cette crise de 1929, sa surproduction, son effondrement économique majeur, sa crise monétaire éclatante comme une bombe, la montée du fascisme et la suite inutile de vous la préciser. Alors les joueurs d’allumettes doivent se rendre compte qu’à côté d’eux il y a aussi la bombonne de gaz, elle est là, prête à exploser.

La ligne bleue est également franchie localement, par tellement de communes qui ont à leur tête un maire de « gauche », sympa. Ici, il vidéo surveille. Là il négocie avec les copropriétaires un réaménagement complet de l’espace urbain public et transforme un quartier entier en résidence privée. Ou encore là, il arme sa police municipale de balles pour de vrai, des balles qui peuvent tuer. Il y a 10 ans, ce maire n’aurait tout simplement pas pu être au parti socialiste…Aujourd’hui, il y en a plein en France des comme ça qui, l’air de rien, d’aspect vraiment sympa, ont également franchi la ligne bleue.

Alors on pense à ce médecin installé dans les beaux quartiers. On sonne à sa porte. En face de lui un patient, mal en point. Le médecin le questionne et lui demande la nature de sa couverture maladie. Le malade répond, gêné et humilié d’être ainsi potentiellement trié, « CMU ». Le médecin des beaux quartiers lui lâche alors sans retenu : « désolé Monsieur, on ne mange plus de ce pain-là ». Et on se dit que ce médecin a franchi la ligne, celle du serment qui faisait qu’il avait une éthique.

Jeudi 28 Novembre 2013  Sydné 93
lien ver l’article original : A GAUCHE POUR DE VRAI

Nov 27

MARCHE DU 1ER DECEMBRE ET LISTES AUTONOMES AUX MUNICIPALES, UNE MEME BAGARRE

Dès les débuts du gouvernement Ayrault, le bricolage fiscal a commencé, dominé par l’idéologie libérale de la baisse du « coût du travail » et des dépenses publiques dans le cadre de la défense de la politique d’austérité voulue au niveau européen et totalement revendiquée par le gouvernement PS. Aujourd’hui la fronde antifiscale, alimentée par les reculades successives du gouvernement à chaque fois que le patronat proteste, l’appel à la marche du 1er décembre par le Front de Gauche, seule force politique à organiser la riposte face aux mobilisations poujadistes sur l’impôt, obligent Jean-Marc Ayrault à tenter le coup de poker de la remise à plat de la fiscalité. Mais cela n’a rien à voir avec ce que nous exigeons, puisque comme l’a précisé Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, cette remise à plat doit se faire dans le cadre du respect des marqueurs libéraux. Au mieux nous aurons donc une réformette à la marge, mais le principal sera maintenu : les plus riches continueront à payer proportionnellement moins d’impôts (grandes entreprises comme ménages fortunés).

C’est pourquoi la marche du 1er décembre est fondamentale. La tiédeur, l’indécision, la peur de fâcher telle ou telle catégorie ne servent à rien. Sur la fiscalité, il n’y a pas de demi-mesure : c’est d’une révolution fiscale dont notre pays a besoin pour revenir au principe même de l’objet de l’impôt : chacun doit contribuer selon ses moyens. C’est la remise en cause de ce principe de base qui aujourd’hui ébranle le consentement à l’impôt. Une réforme fiscale doit donc commencer par le renoncement à l’augmentation de TVA du 1er janvier et par le rétablissement de la progressivité de l’impôt par la création de 13 tranches d’impôt sur le revenu. Elle doit aussi revenir sur les conséquences du gel des tranches qui, outre l’imposition sur le revenu de personnes qui par leurs petits revenus n’étaient pas jusqu’ici concernées, rend par ricochet ces mêmes personnes redevables de la taxe d’habitation et de la redevance télé, et perdent des droits annexes attribués aux personnes non imposables par les conseils généraux ou les municipalités. Ceci démontre le mythe des politiques locales déconnectées de la politique nationale d’austérité. La réduction des dépenses publiques frappent à tous les niveaux : état et collectivités locales. C’est pourquoi la marche du 1er n’est que le début du débat et de la mobilisation sur la nécessaire révolution fiscale que nous voulons. Nous la poursuivrons par d’autres initiatives du Front de Gauche ou plus larges, ainsi que par la campagne de nos listes autonomes vis-à-vis du social-libéralisme aux municipales.

Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche

Nov 27

Le problème, c’est le coût du capital !

Record historique : 40 millions d’Européens sont en situation de sous-emploi, c’est-à-dire exclus d’un emploi à temps plein. Face à une politique de l’offre qui plonge la France et l’Europe dans la dépression, la clé de la sortie de crise réside dans le coût du capital. Quatre raisons principales en font le fauteur, le prolongateur, et l’accompagnateur de la crise économique. Sortir de cette dernière par le haut impose de tirer le coût du capital vers le bas.

1°) Valeur ajoutée : le capital rafle la part du lion

La part de la valeur ajoutée (c’est-à-dire des richesses produites par le travail) que s’approprie le capital ne cesse d’augmenter. Il comprime les salaires, l’investissement, les contributions fiscales. Les entreprises françaises distribuent aujourd’hui 7 fois plus de dividendes qu’il y a 20 ans (9% de la valeur ajoutée, record depuis la seconde Guerre mondiale). Outre cette accumulation de capital débordante, les entreprises imposent au contribuables de financer leurs taux de profits : les grandes entreprises bénéficient annuellement de plus de 30 milliards € d’exonérations de cotisations sociales et 172 de niches fiscales. Bref, ce nouveau cadre financier contribue à l’explosion de la part du capital dans le revenu national (de 25 % en 1980 à 35 % en 2010).

2°) Le capital alimente la rente et paralyse l’investissement

Le coût du capital s’exprime par deux autres biais, fortement dégressifs (qui touchent plus les petites que les grandes entreprises). Tout d’abord, les actifs immobiliers, dont la hausse des prix à la location prend à la gorge de nombreuses PME. Ces dernières transfèrent leurs gains de productivité directement aux propriétaires dont la rente lucrative s’accroît, au lieu de les investir économiquement. Ensuite, l’inflation des taux de crédit (liée à la construction oligopolistique du marché bancaire) auxquels sont soumises les entreprises. Elle détourne la valeur ajoutée des entreprises vers les créanciers, et empêche, par ses obligations de retours sur « investissement », la mise en place de nombreux projets économiques utiles, sociaux, écologiques, rentables… dont la rentabilité demeure inférieure à 10 %!

3°) Le capital contre l’emploi

Conséquence de cette ponction grandissante du capital sur la valeur créée par les salariés : consommation basse, crédit cher, investissement en berne, indicateurs de gestion orientés vers le rendement à court terme… aussi les plans sociaux se multiplient-ils. Dernier exemple, Alcatel-Lucent, qui annonce la suppression de 20% des effectifs français (900 postes). Les salariés paient au prix fort les erreurs de dirigeants obsédés par la création de valeur actionnariale à court-terme, au mépris de la stratégie industrielle et de la recherche technologique.

4°) Le capital contre l’environnement

Le système capitaliste fonde en outre une logique extractiviste, productiviste et consumériste qui a pour résultat l’épuisement des ressources naturelles, la destruction de la biodiversité, le dérèglement climatique, la pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’extension des transports de biens. Ces dégradations menacent la possibilité même d’une vie sur terre.
Face à cela, nous proposons l’écosocialisme, prolongement de la dimension internationale de la lutte anti-capitaliste dans la revendication universelle d’une planète vivable pour tous les êtres vivants. Il implique de revoir nos choix de production et de consommation énergétique, de rechercher des filières vertes, de repenser l’agriculture, d’organiser le transfert modal en privilégiant le fret ferroviaire et fluvial, d’imaginer la reconversion de notre outil industriel et de refuser la publicité et l’obsolescence programmée. Bref, mener une déflation vigoureuse du capital.

Notre ambition consiste à replacer la question du capital, son coût, son allocation, son appropriation, au centre du jeu politique. Deux axes y président : abaisser son coût pour définanciariser l’économie (reconquérir le marché intérieur, relancer la recherche et développement, réorienter l’épargne nationale vers les investissements productifs et les besoins sociaux) ; socialiser le capital, via des outils fiscaux (« révolution fiscale ») permettant d’élargir l’assiette d’imposition des revenus du capital, et des outils juridiques (« socialisation progressive ») permettant à plus long terme d’assurer un renversement de la propriété etun véritable pouvoir des salariés, exercé sous le contrôle de la Nation. Enfin l’enjeu démocratique dépasse le strict cadre des entreprises et rejoint l’urgence démocratique, devant l’émergence d’une société de rentiers, où l’héritage remplace le mérite, où les champs politiques et médiatiques sont captés par des fraudeurs et des corrompus aux patrimoines exorbitants.

Nov 25

Appel du monde de la culture pour le 1er décembre

 

APPEL CULTURE
Contre l’injustice fiscale et sociale
Pour une révolution fiscale, la taxation du capital
et l’annulation de la hausse de la TVA

Ce que la droite n’a jamais osé faire, le parti « socialiste » au pouvoir l’exécute. En deux ans le budget de la culture a subit une baisse de plus de 4%, le ramenant à son niveau d’avant 1981 !

Conséquence directe, l’austérité se traduit par des destructions d’emplois massives et ajoute de la précarité à la précarité :

  • Les opérateurs publics (théâtres nationaux, musées, audiovisuel public, CNC…) subissent des prélèvements exceptionnels.
  • Les crédits de soutien à la création, les aides à la presse sont encore en baisse.

Par exemple, le plan social à France Télévisions annonce 320 Millions d’euros d’économie et 361 suppressions de postes à temps plein, en réalité le double avec les emplois occupés par des salariés intermittents amenés à disparaître.

La réduction des budgets  de l’état c’est plus de chômage, moins de protection sociale, moins de service public.

Peut-on prétendre haut et fort vouloir une « politique volontariste d’éducation artistique et culturelle » en accordant un coup de pouce dérisoire à la «transmission des savoirs et démocratisation de la culture » tout en diminuant de plus de 50% en deux ans les crédits aux conservatoires de musique et d’art dramatique?

Peut-on prétendre haut et fort soutenir la création et en même temps faire subir aux artistes plasticiens, sculpteur… une TVA à 10% qui sera entièrement supportée par eux ? Ce gouvernement ignorerait donc  les conditions d’exercice de ces artistes qui, exception faite des quelques « vedettes » ont des  revenus souvent inférieurs au seuil de pauvreté.

La grande réforme fiscale de François Hollande c’est la division par  deux de la contribution fiscale des grandes entreprises privées  pour en transférer la  charge sur les citoyens les plus défavorisés. La TVA  applicable le 1er janvier palliera une partie des 20 Milliards d’euros accordés au patronat sans aucune conditionnalité.  L’injustice sociale et fiscale qui frappe notre pays est insupportable. Qu’en sera-t-il de la réforme fiscale annoncée?

C’est pourquoi nous nous joignons à l’appel à la grande marche du dimanche 1er décembre à Paris pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA. Cette marche, qui partira de Place d’Italie, se dirigera vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault, plus favorable au Medef et à la finance qu’aux salarié-e-s et à la grande masse de la population.

Signez la pétition ici

Nov 22

Lettre ouverte à Madame TAUBIRA

Madame la ministre,

Vous avez souhaité vous exprimer après les différents propos, écrits et verbaux, relevant du délit de racisme et qui ont été proférés à votre encontre ces dernières semaines et ces derniers jours. Vous étiez invitée sur France 2 le

Mercredi 13 Novembre au journal télévisé présenté par Davis Pujadas.

Vous avez pu, avec votre langage clair et votre énergie dire votre colère, dire combien ces propos vous avaient blessés « vous-même, tous ceux qui sont comme vous, ceux qui sont différents… ». Vous avez indiqué qu’au-delà de la justice, c’était la société toute entière qui était ainsi interpellée et je partage cette position. Enfin à une question du journaliste, qui vous demandait de donner acte au front national parce qu’il désapprouvait la une du journal minute, vous avez rétorqué qu’il n’en était pas question et que le front national  par ses textes, ses positions entretenait et permettait que le racisme s’exprime plus librement, vous avez aussi ajouté que la notion de préférence nationale que défend le fn,posait problème. Là aussi je partage cette analyse avec vous.

Il me semble donc nécessaire de vous interroger sur votre participation à un gouvernement dans lequel le ministre de l’intérieur indique publiquement « que les roms ont des formes de vie incompatible avec les nôtres, qu’ils ne peuvent s’intégrer, et qu’ils ont vocation à retourner en Bulgarie » qu’a d’autres moments il a déclaré qu’il faudrait « un peu plus de whites et un peu moins de blacks ».

Au moment ou la « bête immonde » du racisme s’étale dans les journaux, à la télévision et dans la rue, il me semble que chacune et chacun est interpellé et se doit d’être conséquent.

Madame la ministre, pensez vous, vraiment, que vous pouvez combattre le racisme en partageant les propos et les décisions du ministre de l’intérieur Manuel Valls ?

Michel GOT Parti de Gauche 65

Nov 21

Vote bloqué sur la réforme des retraites : Le Gouvernement resserre la muselière du Parlement.

En décidant de recourir au vote bloqué sur la réforme des retraites le gouvernement confirme sa vision anti-démocratique des institutions françaises. Pour lui, le Parlement n’a de raison d’être qu’aux ordres de l’Elysée.

Alors qu’en 2010 le PS avait reproché à Nicolas Sarkozy le recours à cette procédure de vote bloqué, le gouvernement Ayrault fait de même pour faire passer sa propre réforme des retraites à l’assemblée le 26 novembre. Mêmes causes, même effet : il s’agit toujours de reculer l’âge du départ à la retraite et d’aggraver les conditions des retraités. Et comme en 2010 ce n’est pas sans mal : la loi n’a pas trouvé de majorité absolue à l’Assemblée, le Sénat a voté unanimement contre et hier, lors de son nouveau passage à l’assemblée, les députés EELV et PRG alliés à ceux du FDG, ont fait battre le report de la revalorisation des pensions de six mois. Ce Gouvernement peine, il est vrai, à trouver une majorité pour ces mesures qui contredisent ses promesses électorales.

Devant la peur d’une défaite, le gouvernement a décidé de se discréditer, de se déshonorer et de mettre une nouvelle fois ses pas dans ceux de Nicolas Sarkozy.

Le Parti de Gauche rappelle cependant aux députés que rien ne les oblige à former un Parlement godillot. Il n’y aura certes plus de débat, mais il y aura bien un vote. Il suffirait d’un rien pour la réforme des retraites soit battue, à savoir qu’une partie des 47 députés PS/EELV/PRG qui se sont abstenus en première lecture votent contre.

Enfin, il réaffirme son attachement à une République où la souveraineté du peuple soit effective et non contre-carrée en permanence par un exécutif caporaliste. La Marche du 1erdécembre rappellera au Gouvernement qu’en matière de fiscalité comme pour le reste, c’est le consentement du peuple qui doit être la règle.

Communiqué du PARTI DE GAUCHE

Nov 21

Bercy, un portique aux mains des banques

Bercy.jpg La presse a révélé ce matin que le gouvernement se préparait à nommer un nouveau directeur du Trésor à Bercy. Le titulaire de ce poste qui est l’un des plus importants de la haute fonction publique sera notamment chargé de piloter la « remise à plat » fiscale promise par Ayrault.

Si la finance avait la moindre inquiétude sur les intentions d’Ayrault, elle doit être rassurée. Le gouvernement avait en effet choisi pour ce poste stratégique un banquier de la BNP, François Villeroy de Galhau.

Le gouvernement pourrait sur cette lancée nommer un dirigeant de Total pour piloter la transition énergétique, Servier à la Santé et faire revenir à Bercy Cahuzac pour s’occuper de la lutte contre la fraude fiscale.

On vient d’apprendre que le banquier pressenti avait démenti sa nomination alors que la porte parole du gouvernement ne pouvait ni la confirmer ni l’infirmer ! Le siège de la BNP semble donc mieux savoir ce qui se trame à Bercy que l’hôtel Matignon. En appelant à marcher sur Bercy le 1er décembre prochain pour renverser les privilèges de la finance, nous visions décidément juste.

Communiqué du PARTI DE GAUCHE

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