Oct 30

TOULOUSE : L’extrême-droite fidèle à sa tradition de violence et d’intimidation

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Fidèles à la tradition de violence qui caractérise l’extrême-droite, des individus issus de groupuscules liés à Marine Le Pen ont brisé dans la nuit du 27 octobre la vitrine du local commun du Parti de gauche et de la Gauche anticapitaliste – Convergences et Alternative. Des autocollants du CLAN ont été apposés sur le local. Ce Comité de liaison et d’aide aux nationalistes constitue la structure refuge des groupes dissous suite au meurtre de Clément Meric.

Au moment où le Front national est dédiabolisé de toutes parts, ses sous-traitants cherchent à intimider les organisations démocratiques. Ils sont bien loin les discours sécuritaires de Marine Le Pen quand ses partisans veulent faire régner la terreur. Mais rien, ni personne, ne pourra empêcher les militants du PG et de GA&CA de faire vivre les idées d’égalité et de progrès social et de dénoncer celles, nocives, de l’extrême-droite.

Une plainte a été déposée. Nous demandons qu’une enquête rapide et sérieuse soit diligentée pour déterminer l’identité des coupables. Il est temps que cesse l’impunité dont bénéficient l’extrême-droite et ses  représentants.

 

IMAG0193Communiqué du PG 31

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Oct 25

Malgré le vote du PCF, au premier tour, il y aura une liste Front de Gauche à Paris

Le PCF Paris a décidé à 57 % de voter pour des listes communes avec le PS.

Avec le Parti de Gauche, je regrette cette décision.

A l’heure où la colère monte dans le pays contre la politique antisociale de ce gouvernement, à l’heure où la majorité des députés PS votent pour la retraite à 66 ans, à l’heure où la jeunesse se mobilise pour demander la démission de Manuel Valls, cette décision est une erreur politique, contraire à la cohérence du Front de Gauche. Sans doute que le poids mis dans ce choix du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a été trop lourd pour permettre aux partisans communistes d’une liste FDG de l’emporter. Je pense surtout à eux dont j’imagine ce soir la tristesse et je leur adresse un message de fraternité.

Quoiqu’il arrive, malgré cette décision, il y aura une liste Front de Gauche à Paris. Des listes regroupant la très grande majorité des forces qui continuent la stratégie du Front de Gauche seront en effet présentes au premier tour des élections municipales à Paris. Elles sont ouvertes à toutes celles et ceux qui refusent les politiques d’austérité au plan local comme au plan national. Ensemble, nous serons la belle surprise de ces élections et l’adversaire le plus coriace de la droite et l’extrême droite.

Danielle Simonnet Conseillère de Paris, élue du 20e
Secrétaire Nationale du Parti de Gauche

Oct 23

Meeting de présentation de la liste TARBES CITOYENNE

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Oct 22

Espionnage des Etats-Unis : où est passé François Hollande ?

Espionnage.jpg Les révélations sur l’espionnage états-unien contre la France et ses citoyens n’en finissent plus.

La NSA a ainsi enregistré 70 millions de données téléphoniques en un seul mois ! L’entreprise Alcatel-Lucent a fait l’objet d’un espionnage tout particulier.
Cet espionnage est une atteinte insupportable à la souveraineté de la République française.

Les faiblesses de François Hollande lors des révélations de Snowden et sa complaisance avec la CIA pour intercepter l’avion d’Evo Morales, incitent les Etats-Unis au mépris pour notre pays.

François Hollande doit sortir de son silence.
C’est lui qui aurait dû convoquer l’ambassadeur des Etats-Unis et non Laurent Fabius.

La France doit exiger l’arrêt immédiat des négociations avec les Etats-Unis en vue de la création d’un grand marché transatlantique jusqu’à la preuve soit apporté que l’espionnage des USA a cessé.

Lundi 21 Octobre 2013  Jean-Luc Mélenchon

Oct 20

Servile face à la finance, brutal avec les faibles

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Le Parti de Gauche proteste avec véhémence contre la violence policière qui s’est abattue cet après-midi sur les militants du DAL et les familles mal-logées rassemblées place de la République à Paris.

Alors que ce rassemblement est autorisé, la police a matraqué sans aucune raison les personnes présentes.

Nous demandons instamment au Préfet de Police d’ordonner aux forces de l’ordre qui encerclent les manifestants de laisser ce rassemblement se dérouler normalement.

Nous tiendrons Manuel Valls responsable de tout dérapage policier.

Quelques heures après les propos nullissimes de François Hollande à propos de Leonarda, cet épisode confirme une nouvelle fois combien ce gouvernement, servile face à la finance, est brutal avec les faibles.

Samedi 19 Octobre 2013  Eric Coquerel, Secrétaire national du Parti de Gauche

Oct 17

Prolongation des centrales nucléaires : Le choix suicidaire du gouvernement

titom.jpg  Le Journal du Dimanche a annoncé que l’État avait pris la décision de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires. Pour l’instant, le Ministre de l’Économie dément que la décision ait été prise mais confirme que ce choix est discuté à la demande d’EDF. Si ce choix de prolonger de 10 ans l’amortissement des centrales nucléaires était officialisé, le gouvernement prendrait une décision de politique énergétique lourde de conséquences. Tant au niveau de la sécurité du parc que du coût social et économique pour la société, ce nouvel épisode en dit long sur sa fourberie et son manque de vision de la transition écologique pourtant urgente à mettre en place.

De l’enfumage économico-libéral auquel il nous avait habitués, le gouvernement est désormais passé maître dans l’enfumage écologique.

Déjà le faux choix du gouvernement de faire passer la part du nucléaire à 50% du mix électrique en 2050, ce qui n’implique strictement rien en termes de fermetures de centrales, était une proposition fumeuse qui émanait d’un accord électoraliste avec EELV et non d’une politique énergétique digne de ce nom pour notre pays. Avec cette décision, le gouvernement solférinien tromperait une fois de plus ses propres alliés électoraux ! Une chose est certaine : nous avions raison d’affirmer que cet accord aboutirait à la prolongation de la durée de vie des centrales françaises et à la construction de nouveaux réacteurs EPR.

Encore plus grave : cette décision interviendrait quelques mois seulement après le Débat National sur la Transition Énergétique (DNTE), qui avait exclu du débat la question du nucléaire. Aujourd’hui, et sans que le peuple n’ait été une seule fois concerté, le gouvernement déciderait donc unilatéralement de prolonger la durée de vie du parc français. En comparaison de cette décision, la commission d’enquête parlementaire proposée par EELV, qui pourtant participe à ce gouvernement, semble hypocrite et bien dérisoire.

Il le ferait au détriment de toutes considérations de sécurité. En effet, des pièces aussi centrales qu’inamovibles comme le cœur du réacteur ont été conçues pour 40 ans, ce qui limite la durée de vie d’une centrale nucléaire. En prolongeant la durée de vie des centrales, le Ministre de l’Écologie ferait un choix suicidaire et inconscient. L’ASN a plusieurs fois rappelé que EDF ne devait pas compter sur une telle prolongation. Or seule l’ASN est habilitée à prolonger la durée de vie des centrales françaises. Cela en dirait long sur la préoccupation de ce gouvernement pour l’intérêt général.

Le Parti de Gauche, dans sa contribution au DNTE, avait tiré la sonnette d’alarme sur la situation de ces travailleur-se-s salariés et sous-traitants touchés par le « grand carnage social ». Cette situation est amenée à empirer avec la « cure de jouvence » que nécessiterait la prolongation des centrales françaises. D’ores et déjà EDF, en Conseil Central d’Entreprise, a rappelé son intention de flexibiliser un peu plus le travail au sein des centrales nucléaires, en amplifiant la plage journalière d’intervention. EDF a aussi annoncé son ambition de relever le taux moyen de disponibilité du parc nucléaire : une décision qui va accroitre encore plus la pression exercée sur les salarié-e-s et sous-traitants du nucléaire, et fragiliser en cela la sécurité des centrales.

Il le ferait enfin au détriment de toute considération économique, l’énergie nucléaire étant une énergie coûteuse et depuis longtemps sous évaluée dans la facture énergétique des Français. Le grand carénage devrait coûter à EDF près de 100 milliards d’euros, qui viennent s’ajouter aux multiples coûts attachés à l’énergie nucléaire. Bien loin d’être une énergie abondante et peu chère, l’électricité nucléaire est couteuse et à l’origine d’un immense gaspillage énergétique.

C’est une décision à des années-lumières de la transition écologique que nous appelons de nos vœux et que nous proposons avec l’écosocialisme. Bien loin des petites combines et de l’enfumage total de l’actuel gouvernement, la politique énergétique doit être replacée au cœur du débat public.

Le Parti de Gauche rappelle son intention de mettre en place la planification écologique. Cette planification permettra de planifier démocratiquement et sur le long terme la bifurcation en profondeur vers l’arrêt du nucléaire par l’engagement d’un véritable plan d’économies d’énergie et de développement des énergies renouvelables.

Mercredi 16 Octobre 2013

  Arthur Morenas, Julie del Papa, Didier Thévenieau, Mathieu Agostini, Corinne Morel Darleux

Illustration: Titom

Oct 17

Non au travail le dimanche ! Oui à la hausse des salaires !

Face à l’offensive patronale et médiatique contre le travail du dimanche et pour déréguler les horaires, menons nous aussi l’offensive idéologique ! Oui la question des horaires est bien un choix de société et nous affirmons que le bonheur n’est pas dans le caddie et refusons de voir le droit du travail sacrifié sur l’autel de la surconsommation.
Il est mensonger de dire que la France interdit le travail le dimanche comme le prétendent certains. Le travail le dimanche est déjà trop développé : en 2010, selon l’INSEE 6,4 millions de personnes travaillent le dimanche au moins occasionnellement, soit plus du quart de la population active. Le vrai enjeu est donc de limiter les exceptions à la règle du repos dominical !

1) Le travail du dimanche est un outil de casse du droit du travail et de précarisation des salariés

Le travail du dimanche est une véritable attaque contre les droits des salarié-e-s. La règle du repos hebdomadaire dominical date d’une loi de 1906 et a été instaurée dans un souci de protection de la santé et de la sécurité au travail, notamment suite aux revendications et aux grèves des mineurs. Il est fondamentalement une brèche dans le droit du travail pour imposer une dérégulation des horaires et s’accompagne de l’extension des horaires en journée, notamment les horaires de nuit. A qui profite-t-il ? Aux grandes enseignes qui imposent aux salariés des emplois aux horaires morcelés, avec une amplitude horaire maximum et des revenus minimum. Le travail du dimanche est un outil de la précarisation des salariés !
Comme le travail de nuit, le travail du dimanche pose aux salariés des problèmes de vie quotidienne insolubles. Le travail de nuit a un impact sur la santé qui se traduit par des maladies graves et la diminution de l’espérance de vie en bonne santé.

2) Le travail du dimanche ne crée pas d’emploi ni ne relance l’activité

L’ouverture des commerces le dimanche n’a pas d’effet bénéfique sur l’emploi ou l’activité.
Elle ne change rien à la consommation : ce n’est pas parce qu’un magasin est ouvert un autre jour que les achats vont augmenter. C’est un simple transfert dans le temps. Ils restent toujours bornés par les bas salaires et le pouvoir d’achat.
Elle n’a pas plus d’effet sur l’emploi : le magasin Virgin des Champs-Élysées avait généralisé le travail du dimanche… et est passé de 407 emplois à 237 entre 1991 et 2005, avant de fermer ! Pire le travail dominical risque même de détruire l’emploi dans le petit commerce. Une étude commandée par Renaud Dutreil, ministre du commerce en 2006 concluait ainsi à la perte de 200 000 emplois dans les commerces de proximité en cas de généralisation de l’ouverture des magasins le dimanche ! Une des raisons pour laquelle même la CGPME est contre l’extension du travail du dimanche…
Cette fois, les libéraux ne nous demandent pas de prendre exemple sur l’Allemagne, et pour cause : la Bavière est la zone la plus prospère d’Europe et affiche un très faible taux de chômage. Pourtant les horaires des commerces y sont les plus contraints en Europe !

3) Le travail du dimanche est majoritairement subi et mal indemnisé

Vous entendre toujours citer l’exception « il y a des salariés qui choisissent », « moi je préfère travailler le dimanche ! ». Mais globalement ces horaires dérégulés les salariés les subissent comme un chantage à la survie pour conserver leur emploi ou augmenter leur salaire. Parce que ce travail du dimanche touche généralement des employés précarisés, souvent faiblement diplômés, en temps partiel imposé. La grande distribution par exemple se distingue par un salaire moyen parmi les plus faibles (environ 1 300 euros par mois) et par le recours intensif et imposé au temps partiel (60 % de salariés à temps partiel)
Contrairement aux idées reçues, la loi ne garantit pas le droit à majoration salariale et un repos compensateur en cas de travail le dimanche. Cette garantie légale n’existe que pour les 5 dimanches autorisés par arrêté municipal (double salaire et 1 jour de repos). Tous les autres cas dépendent de l’existence ou pas d’accords conventionnels. Par exemple dans l’ameublement, qui peut ouvrir tous les dimanches depuis l’amendement Debré (dit « Confokéa » en 2008), la convention collective ne prévoit pas d’indemnisation, les salariés concernés y travaillent donc le dimanche pour un salaire normal ! À terme, si la logique actuelle se poursuit, les majorations restantes risquent même de disparaître comme ça a été le cas aux Etats-Unis ou dans les zones touristiques en France.

4) Parlons plutôt salaires et partage des richesses : c’est bien d’un choix de société qu’il s’agit !

Au fond ce débat sur le travail du dimanche n’est jamais qu’une offensive de plus du patronat et de la droite pour combattre nos acquis ! Si de grandes enseignes préfèrent payer des amendes plutôt que de respecter la législation, c’est qu’elles s’enrichissent ! Ces grandes enseignes auraient largement les moyens d’augmenter les salaires plutôt que de forcer les salariés à travailler le dimanche. Leroy Merlin appartient par exemple à la famille Mulliez qui est aussi à la tête du groupe Auchan, de Décathlon, et de la 3e fortune de France avec 19 milliards d’euros !
Une réelle relance de l’activité se base sur l’augmentation de tous les salaires : Pour que les salariés ne soient plus obligés de travailler la nuit ou le dimanche pour survivre, il faut augmenter les salaires !? Le SMIC à 1700 brut par mois, c’est possible !

Le repos dominical est en outre un pilier de notre organisation sociale : c’est d’un choix de société dont il s’agit ! Bien vivre, c’est avoir le temps d’être en famille ou entre amis, d’avoir du temps de loisir autre que celui d’être obligé de faire ses courses le dimanche. Notre logique, c‘est l’humain d’abord, pas la course effrénée à la consommation !

Lundi 7 Octobre 2013  Sylvie Aebischer et Boris Bilia

Oct 15

L’ignoble Valls

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Crédit photo photosdegauche.fr (michel_soudais)

Mercredi 9 octobre, dans le Doubs, une élève de 15 ans a été interpellée dans le cadre d’une sortie scolaire organisée au sein de l’Ecole de la République avant d’être expulsée du territoire. Elle était Rom.

Manuel Valls a beau jeu de décréter que les roms ne veulent pas s’intégrer alors-même qu’il les pourchasse jusque dans les écoles.

La politique inhumaine conduite par Manuel Valls est une honte pour la France. En renvoyant à des pratiques qui rappellent les heures les plus tragiques de notre histoire, Manuel Valls salit la République.

La lepénisation des esprits a décidément pris ses quartiers place Beauvau.

Mardi 15 Octobre 2013  Le Parti de Gauche – François Cocq

Oct 15

Peut-on craindre que la police réintervienne à Notre Dame des Landes ?

Françoise Verchère

dimanche 13 octobre 2013

Françoise Verchère est une porte-parole du CédPA (Collectif des élus doutant de la pertinence de l’aéroport).


Ecouter ici :

MP3 - 1.1 Mo

Première mise en ligne sur Reporterre le 9 octobre 2013.

Lire aussi : Notre Dame des Landes : le gouvernement repart à l’attaque.

Oct 14

RODEZ : Réunion publique de Jean-Luc Mélenchon

Tous ceux qui aspirent à une société du bien vivre sont invités à la Réunion publique de Jean-Luc Mélenchon, n’hésitez pas à transférer cette invitation à vos connaissance :

Réunion publique de Jean-Luc Mélenchon
Mardi 15 octobre à 20h30 à Rodez
Salle des fêtes, plateau Paul-Lignon

Jean-Luc Mélenchon rendra compte de son activité de parlementaire européen et portera la perspective d’une alternative politique progressiste en Europe et en France. D’autres choix sont possibles et urgents: partager les richesses, augmenter les salaires, affronter la finance et l’Europe libérale, engager la planification écologique, refonder la République.
Réunion publique ouverte à tous.

Un buffet en présence de Jean-Luc sera servi à la fin du meeting. Pour y accéder, une participation financière libre à partir de 5 euros sera demandée.

Le Parti de Gauche appelle à manifester mardi 15 octobre aux côtés des syndicats contre la réforme des retraites. Jean-Luc Mélenchon s’exprimera en soutient à la mobilisation sociale lors du meeting du soir à Rodez.
4 rassemblements sont prévus à 17h30 :
Villefranche, devant la mairie
Decazeville, Esplanade Jean-Jaurès
Millau, devant la sous-préfecture
Rodez, devant la préfecture

Information : passage de Jean-Luc Mélenchon à Millau jeudi 17 octobre de 12h à 14h30
Lieu-dit « Château de Verghonac » – 12100 St Georges de Luzençon
12h – 13h45 : déjeuner citoyen avec Jean-Luc Mélenchon
Invités : militants et sympathisants du front de Gauche, syndicalistes, associatifs… Tous ceux qui aspirent et luttent pour une société du bien vivre sont les bienvenus.
Jean-Luc Mélenchon souhaite en particulier s’entretenir avec ceux qui portent au quotidien les combats pour la défense des services publics (rail, éducation, hôpital….)

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