Le fait que 4 syndicats représentant la majorité des salariés aient quitté la conférence sociale ne pose pas de problème à Manuel Valls puisque le patronat était là. Son discours n’avait rien à envier à des discours de droite qu’on a pu entendre sous Sarkozy : la France vis au dessus de ses moyens, le pays est bloqué, les 40 milliards pour les entreprises ne sont pas des cadeaux au patronat (pourtant il n’y a aucune contrepartie) et il y aura des baisses d’impôts pour les classes moyennes. Toutes celles et ceux qui n’ont pas de quoi payer des impôts visiblement n’intéressent visiblement pas le premier ministre.
Tout content d’avoir pu malgré tout tenir la conférence sociale et d’avoir obtenu la majorité pour faire adopter le budget rectificatif de la sécurité sociale, Manuel Valls se moque totalement du fait que sa politique ne soit pas soutenue pas un nombre grandissant d’acteurs sociaux et même par une partie de la majorité gouvernementale. Le soutien du patronat suffit à son bonheur.
Rien ne sert donc de finasser avec lui, il est décidé à continuer la même politique quoi qu’il arrive. Il est donc plus que temps que toutes celles et ceux qui refusent cette politique qui se fait contre les classes populaires rompent les rangs et s’unissent pour construire une alternative sociale et politique qui permette de montrer qu’une autre politique est possible.