Réponse à l’article de l’édition du 30 avril 2014 intitulé « A Belfort, les salariés d’Alstom sont sous le choc ».
Le journal Le Monde a débuté un article sur Alstom en faisant référence à l action du Front de Gauche devant le site de l’entreprise à Belfort, où nous lancions la caravane du FDG mardi 29 Avril.
Avec les militantes et les militantes, nous avons rencontré les salariés d Alstom et une représentante de l union départementale CGT, comme nos militants le font chaque jour dans les luttes sociales à travers le pays.
Un journaliste, d’abord anonyme parmi les militants, puis se prétendant de Libération a alors parlé moins d une minute à l’un de nous et prétextant un appel, il s’en est allé sous un tunnel qui se trouvait non loin de là et n’est jamais revenu. Il n’a pas sollicité non plus d entretien .
Quelle fut notre surprise quand nous avons lu cet article du Monde : la caravane et les militants auraient gêné les salariés, c’est là tout à fait contraire aux échos que nous avons eu sur le terrain.
Quelle fut notre étonnement de lire à travers la prose du « journaliste » des sous-entendus sur une visite qui serait inutile et qui viserait simplement à exister dans ce scrutin.
Monsieur le « journaliste », Jean-Pierre Tenoux, pense-t-il que les politiques, à fortiori du Front de Gauche, ne doivent pas aller à la rencontre des salariés? N’est-ce par leur rôle de défendre l’outil industriel ? Le Monde n’avalise-t-il que la stratégie de Campagne du Front National, où depuis les beaux quartiers parisiens, les sièges des télévisions et des journaux, M. Philippot Pérore sur une réalité sociale qu’il n’a jamais rencontré ?
Les méthodes du Monde sont dignes du journalisme de caniveaux! Nous continuerons à rencontrer les salariés, à aller sur le terrain, dans les luttes sociales comme nous le faisons tous les jours depuis des années – quitte à déplaire au journal de référence.