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La nouvelle livraison des chiffres du chômage de mars est tombée. Elle est mauvaise, forcément mauvaise : toutes catégories confondues (A, B et C), le chômage augmente au mois de mars de de 0,2% et de 4,5 % sur un an. Avec 5 246 800 demandeurs d’emploi au total, un nouveau record est atteint.
Depuis hier, le gouvernement, via son ministre du Travail François Rebsamen, a bien tenté de préparer le terrain. Le nouveau M. Irma du gouvernement a d’abord prévu que « certains mois », le chômage baisserait. Puis il a inventé un néologisme aussi mensonger que ridicule : « la tendance baissière ». Après « l’inversion de la courbe », ils ne savent décidément plus quoi inventer pour tenter de relativiser leur échec : Valls a beau se rendre au Vatican, il n’y aura pas de miracle. Sous son gouvernement, comme sous celui de Jean-Marc Ayrault, le chômage ne cesse de grimper. Et avec lui, derrière les chiffres, la détresse humaine qu’il provoque chez un nombre toujours grandissant de nos concitoyens.
Les causes sont connues : d’une part une politique d’austérité et de l’offre qui ne fait que comprimer toujours plus l’activité, d’autre part une ponction grandissante des richesses vers les profits au détriment du travail. Vu les annonces du « pacte de stupidité » de Manuel Valls qui va retirer 50 milliards supplémentaires au budget de l’Etat et des collectivités, et donc à l’économie, on connait à l’avance les statistiques à venir : cette courbe va continuer sa « tendance haussière ». Cette politique n’est pas propre à la France. Elle sévit pareillement dans toute l’UE, qu’elle soit l’œuvre des libéraux de gauche ou de droite. Résultat : 12 % de chômeurs en moyenne dans l’Union Européenne.
François Hollande a annoncé que si le chômage ne baissait pas, ce n’était pas la peine qu’il se présente en 2017. Donnons-lui raison en sanctionnant la liste de son parti comme de tous les partisans de l’austérité le 25 mai prochain.
Le Parti de Gauche appelle à se servir du bulletin de vote Front de Gauche pour régler nos comptes avec l’Europe de la Finance et ceux qui, dans le camp de François Hollande ou d’Angela Merkel, la servent aveuglément.