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Fév 22

SOLIDARITE

« Les paroles réconfortantes de M. Hollande à la Grèce » titre le journal Le Monde, précisant que ce dernier, dans le cadre de son voyage à Athènes, avait été élogieux envers le premier ministre grec de la droite conservatrice ! Visiblement selon François Hollande, étrangler son peuple serait faire un travail courageux. Mais ce voyage fait surtout penser à ces personnages de romans qui rodent autour des ventes aux enchères consécutives à des faillites en flairant les bonnes affaires à faire. La Commission Européenne impose la privatisation du secteur public grec et ce chef d’état appartenant à l’Internationale socialiste ose résumer en « Il y a des opportunités, nous devons prendre notre part. » Charognard, je vous disais ! Et quel double discours : en France il dit défendre les services publics, en Grèce pas un seul mot sur le sujet mais une attitude de prédateur au service des multinationales françaises comme Vinci, Suez ou Veolia. C’est toute la différence entre eux et nous : le gouvernement PS soutient la finance, nous, nous soutenons les peuples qui se battent pour leur dignité et leur souveraineté. A l’appel de leurs syndicats, 60 000 étaient dans la rue ce mercredi, journée de grève contre les politiques d’austérité et les baisses de salaire (-27 % !). Pendant ce temps, le patron d’une multinationale d’Amérique du Nord, Titan, se permet lui d’insulter les ouvriers français et leur syndicat. Pourquoi se gênerait-il puisque les attaques contre la CGT de Goodyear n’ont pas arrêté depuis l’annonce de la fermeture de l’entreprise. Il n’y a rien à attendre des puissants de ce monde, seule la lutte et la solidarité entre les peuples peut leur faire ravaler leur mépris de classe. Aussi pas question de baisser les bras : la lutte continue pour l’amnistie pour toutes celles et ceux qui ont été condamnés ces dernières années pour faits de militantisme qu’il soit syndical ou associatif. Et le 5 mars doit être une journée de mobilisation de masse pour dire que nous ne voulons pas de l’accord anti emploi : ce n’est pas au Medef de faire la loi. Pas de transcription de cet accord.

Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche

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