Au lieu de rectifier cet amertume, nous en arrivons au dégoût : un journaliste de RTL a révélé que des consignes avaient été donné au Samu Social de Metz par la Préfecture pour donner la priorité aux sans-logis de nationalité française. Sans aucun état d’âme, un porte-parole du Préfet a confirmé officiellement cette directive discriminatoire auprès de l’agence Reuters.
Doit-on rappeler à Monsieur le Préfet de Moselle que le Samu Social s’est fondé sur une charte respectant le principe d’inconditionnalité selon « la philosophie de la Déclaration universelle des droits de l’homme en réaffirmant les principes de Liberté, d’Égalité, de Fraternité et de Solidarité » ?
Comment un haut responsable de l’Etat, garant de notre devise « Liberté, Egalité, Fraternité » peut-il oser hiérarchiser la misère de milliers de femmes, d’hommes et parfois avec leurs enfants, selon leur origine, alors qu’ils dorment sur un trottoir glacé ?
Nous appelons Monsieur le Président de la République à stopper cette véritable surenchère dans la maltraitance des étrangers. Nous exigeons la démission du Préfet de Moselle, ex-secrétaire général de campagne de François Hollande, qui a pris ses fonctions sous sa nomination le 30 mai 2012.
L’urgence c’est la réquisition des logements et locaux vacants, pas le tri sélectif des sans logis